«Faire vivre notre projet d’établissement » : voici notre objectif pour les cinq années scolaires à venir. En effet, en juin 2022, nous avons adopté ce texte en Conseil d’établissement, fruit d’un long travail mené durant l’année scolaire précédente. Nous avons dégagé cinq axes principaux :
Depuis lors, les personnels enseignants et non-enseignants de l’établissement travaillent ensemble pour la mise en œuvre de ce projet. Trois conseils pédagogiques ont été créés :
Le travail étant ainsi organisé, les actions se poursuivent dans les domaines fixés et seront, pour chacune d’elles, évaluées à la fin de chaque année scolaire. Ainsi se poursuit notre mission de formation et d’accompagnement des jeunes qui nous sont confiés, de la 4ème au BTS, par la voie scolaire ou celle de l’apprentissage. Pour cela, notre établissement bénéficie de l’aide d’un « Contrat Local d’Accompagnement » signé avec le Rectorat de Montpellier en ce début d’année. Il nous permet de développer de nouvelles actions à destination des élèves et de leurs parents mais aussi des personnels dans le cadre de la formation professionnelle. L’accompagnement a toujours été la force de notre lycée et ce contrat est une reconnaissance du travail accompli mais aussi un élément important pour le maintien de cette dynamique. Les projets réalisés depuis ce début d’année et ceux programmés pour les mois qui viennent sont la preuve de la vitalité de notre communauté éducative : la dictée d’ELA, l’organisation de l’Erasmus Day, le forum Industry Camp, la cérémonie de remise des diplômes, la Matinée Orientation Carrières, les Journées Portes-Ouvertes… Tous ces projets n’occultent en rien les réalisations du quotidien, portées par nos élèves, dans le cadre des Chefs-d’œuvre, des propositions des Éco-délégués, de la maison des lycéens ou encore des ambassadeurs contre le harcèlement scolaire. Vivre à Sainte Louise de Marillac, c’est accepter le travail collaboratif, l’écoute mutuelle, la solidarité et l’action.
Notre lycée poursuit sa rénovation. En ce sens, un projet a été arrêté avec un architecte pour rénover entièrement notre entrée, la cour et les façades du bâtiment principal. Là encore les élèves participent à la réflexion en lien avec la formation qu’ils suivent. La politique d’économie des énergies nous a permis de passer l’ensemble de notre lycée en LED et nous envisageons sérieusement de compléter cela par un projet photovoltaïque. Sur le plan des formations, nous pouvons nous réjouir de la belle réussite de nos élèves aux examens, prouvant, s’il en était nécessaire, la qualité des enseignements dispensés. L’aventure de l’apprentissage continue avec l’ouverture cette année d’une classe de 1ère Métiers de l’Électricité et de ses Environnements Connectés qui accueille 12 alternants, en collaboration avec l’UIMM. De plus, une Mention Complémentaire Vendeur Conseil en Alimentation a vu le jour pour les jeunes titulaires d’un CAP Équipier Polyvalent du Commerce. Dans ce domaine, de nouveaux projets sont encore à l’étude.
Enfin, nous ne sommes pas seuls. Nos partenariats se développent. En lien avec l’USEPMM, notre lycée a ouvert une section sportive FUTSAL et arbitrage. En lien avec les établissements catholiques du bassin de Perpignan sud (ECPS), nous participons, entre autre chose, à la construction d’un projet d’ouverture d’un dispositif ULIS en lycée pour la rentrée de septembre 2024. De même, nous resserrons nos liens avec les entreprises partenaires de notre établissement à travers la mise en place d’une newsletter qui leur sera dédiée ainsi que de temps forts et de rencontres lycée-entreprises.
Le 15 mai 2022, vingt ans après sa béatification, Marie RIVIER, fondatrice de la Présentation de Marie, a été canonisée par le Pape François. Tout comme Louise de Marillac en son temps, elle a œuvré pour les plus démunis et pour l’éducation des jeunes. Voici alors, en cette fin du XVIIIème siècle ce qu’elle préconisait : « Nous étions cinq à six pauvres filles, sans moyen, sans ressource, et je leur disais : Assemblons-nous et nous ferons l’école : nous réunîmes et nous fîmes l’école à tous les enfants qui voulaient venir ». (in. Vie de Marie Rivier, Avignon, 1842, p. 267). Dans cet accueil de tous, dans la priorisation des Hommes et non des moyens, nous poursuivons ensemble et en action les missions éducatives premières de l’enseignement catholique.
Le Chef d’Établissement,
Yann FRESSIGNÉ
Après avoir été une école ménagère dirigée par les sœurs de Saint Vincent de Paul, l’établissement est devenu un collège technique à la rue du Castillet. Puis, les locaux furent transférés à la rue Renaudel où il est devenu un lycée technologique et professionnel. Il est officiellement créé en 1967 avec un CAP. À cette époque, il va s’installer dans les locaux du lycée Notre Dame de Bon Secours. En raison de l’augmentation constante des effectifs, une solution fut trouvée en achetant « Ma Maison », ancien couvent des Petites Sœurs de Pauvres, avenue Victor Dalbiez.
Depuis le lycée se construit petit à petit, et s’équipe au fur et à mesure en fonction des exigences de l’évolution de l’enseignement professionnel et technologique.
Le lycée s’est développé au fil des années et présente la particularité d’apporter une attention particulière à des élèves ayant des difficultés scolaires, personnelles ou familiales : un accueil spécial leur est réservé par l’intermédiaire de la classe Tremplin, de la 4ème à Projet Professionnel et des 3èmesPrépa-Métiers. Par la suite, ces élèves peuvent suivre un cursus soit en lycée technologique (2nde GT, 2nde GTP, 1ère et Tale STI2D puis BTS Systèmes Numériques, Bâtiment et Management Commercial Opérationnel), soit en lycée professionnel avec des Bacs Pros Tertiaires et Bacs Pros Industriels. Le lycée propose aussi des sections de CAP (Employés Polyvalent du Commerce, Électricien et Accompagnant Éducatif Petite Enfance).
Elle nous montre l’exemple et donne l’esprit qui règne dans l’équipe pédagogique du lycée.
Née le 12 août 1591, Louise de Marillac n’a jamais connu sa mère. Très jeune elle est placée en institution. Louise aurait aimé devenir Religieuse Capucine, mais son tuteur, le Garde des Sceaux, Michel de Marillac, s’y oppose alléguant son peu de santé. En 1613, elle épouse Antoine Le Gras et la naissance de leurs fils Michel est une joie. La longue maladie de son mari provoque chez elle trouble et angoisse.
Le dimanche 4 juin 1623, jour de la Pentecôte, comme Paul sur le chemin de Damas, La lumière de Dieu l’envahit. « En un instant, mon esprit fut éclairci de ses doutes » s’écria-t-elle.
Elle comprend alors qu’elle sera un jour consacrée à Dieu, avec d’autres, mais sans vivre dans un monastère.
Veuve le 21 décembre 1625, Louise, sur l’invitation de Vincent de Paul, visite les pauvres. Décentrant son regard d’elle-même pour le centrer sur ceux qui souffrent, elle retrouve son équilibre. Vincent de Paul l’engage dans l’œuvre des Confréries de la charité et peu à peu fait d’elle sa collaboratrice.
Le 29 novembre 1633, elle fonde avec Vincent de Paul la Compagnie des Filles de la Charité. Elle assure la formation des sœurs, l’organisation du travail.
Le 25 mars 1642, elle se consacre totalement à Dieu par les vœux de pauvreté, chasteté, obéissance et celui du service des pauvres.
Les lettres de Louise de Marillac aux sœurs révèlent sa Foi au Christ, le Fils de Dieu et de Marie. L’incarnation manifeste la grandeur et la dignité de tout homme, et l’amour que Dieu désire partager avec lui. La prière de Louise exprime sa louange au Dieu Trinité et au verbe Incarné.
Le fils de Louise, Michel épouse en janvier 1650, Gabrielle Le Clerc. Sa fille, Louise Renée, fait la joie de sa grand-mère.
Louise de Marillac meurt à Paris, où elle a toujours vécu, le 15 mars 1660 quelques mois avant Vincent de Paul.